Le materiel

Le shunt

C’est un autobloquant destiné a assurer la sécurité lors de la descente en rappel. Il fonctionne sur corde à double comme à simple d’un diamètre de 8 à 11 mm. Attention Pour une descente en rappel les deux brins doivent obligatoirement être du même diamètre. Il est recommandé par le constructeur de le placer sous le descendeur dans le cas d’un rappel, afin qu’il soit plus facile à débloquer.

Avantages : Il est très sur et facile à débloquer sous tension.

Inconvénient : Plus lourd et plus cher qu’une cordelette .

Le Huit

Le descendeur en huit est certainement le système d’assurage le plus utilisé en France. Ce n’est pas le cas dans tous les pays. Les USA par exemple préfèrent les plaquettes ou les tubes. On comprend le succès de cet appareil quand on en connaît les différents usages. Il est utilisé dans les cas suivant : Assurage en moulinette ou en tête (avec des cordes à simple ou à double). Descente en rappel Utilisation en plaquette Utilisation en autobloquant (italien) Utilisation en rapide Utilisation en super frein

Son utilisation la plus courante est dans le cas de l’assurage d’un grimpeur en tête ou en moulinette. Le principe est figuré dans le dessin ci-contre. Dans ce cas ce n’est pas un autobloquant, c’est un simple frein. Il demande alors un minimum d’attention. En aucun cas il ne faut lâcher le brin libre.

Les mouvements de l’assurage classique sont détaillés dans la page consacrée à ce sujet.

Il est très souvent utilisé en position dite rapide comme indiqué à gauche. On utilise cette configuration dans le cas de cordes vieilles ou de grimpeurs très légers. Il permet d’avaler et de donner du mou plus facilement. Il est utilisable avec des cordes à simple ou à double.

Il demande une attention supplémentaire du fait que le freinage est diminué par rapport à son utilisation normale.

Si l’on veut un freinage plus important on utilise une des deux configurations ci-dessous dites :

Huit en plaquette et à droite Huit inversé. Ces deux méthodes s’utilisent avec des grimpeurs lourds ou avec des cordes neuves qui ont tendance à glisser.

Ces deux dernière méthodes ne sont utilisables qu’avec des cordes à simple.

Une dernière utilisation un peu particulière est le Huit à l’italienne.

Le descendeur en huit est fixé au baudrier par un mousqueton à vis passé dans le grand anneau. La corde est elle aussi passée dans ce même anneau comme indiqué ci-dessous. Le petit anneau est relié au pontet par une dégaine. Lors de la mise en tension le petit anneau est tiré vers le haut ce qui provoque le coincement du brin libre de la corde par le brin montant vers le point d’ancrage. Pour débloquer le système il suffit de tirer le petit anneau vers le bas. La dégaine le reliant au baudrier n’a pour but que d’éviter une sortie accidentelle de la corde de tour du petit anneau.

Il présente l’avantage de se transformer en système autobloquant. Il est surtout efficace avec une corde à simple. On peut l’utiliser avec des cordes à double mais son emploi est moins confortable.

Dans tous les cas il est important de bien s’assurer que la corde est correctement installée, sinon il ne se bloquera pas avec tous les ennuis que l’on peut imaginer.

 

Le grigri

Le grigri est un système mécanique d’assurage bien connu dans le monde de l’escalade. Il présente une sécurité absolue pourvu qu’il soit utilisé dans les conditions recommandées par le fabricant. Il ne s’utilise que sur corde simple.

Ses inconvénients sont un assurage dynamique difficile à mettre en oeuvre, il peut entraîner une déresponsabilisation de l’assureur, son poids et son prix relativement élevés.

Le grigri 2

Le grigri 2 est simplement une évolution du grigri, l’encombrement et le poids ont été réduits. Le système accepte désormais une plus grande plage de diamètres de cordes: 8,9 à 11mm contre 10 à 11mm pour « l’ancienne » version. Le principe de fonctionnement reste strictement identique. La taille de la poignée étant réduite par rapport à la première version, le déblocage d’une corde sous tension (grimpeur assez lourd suspendu sur la corde par exemple)  demande plus d’effort. Pour un amarrage de tyrolienne, préférez donc le grigri « première » version.

Principe de fonctionnement

Le schéma ci-dessous montre le principe de fonctionnement. Quand le brin de gauche relié au grimpeur est brusquement tiré vers le haut, la came articulée vient bloquer le brin de droite, bloquant la chute du grimpeur.

Assurage en tête

Pour donner du mou, il faut faire coulisser la corde doucement sans donner d’à-coup. Il faut toutefois dire que le grigri, même s’il permet cette utilisation, n’est pas l’outil idéal pour grimper car il a tendance à bloquer la corde quand on donne du mou.

Descente en moulinette

Pour descendre une personne avec le grigri, il suffit de tirer sur la poignée avec une main et de contrôler la descente avec l’autre. En plus, il est possible d’augmenter les frottements et donc de faciliter la descente pour les lourdes charges. Il faut faire très attention à ne pas contrôler la descente juste avec la poignée sans tenir la corde à la sortie.

Descente en rappel sur grigri

Cette manoeuvre est plutôt rare mais elle peut être réalisée en toute sécurité à condition de procéder comme dans le schéma ci-contre. Il est extrêmement important de s’assurer que l’on descend bien sur le brin bloqué, sous risque de chute mortelle.

Modifications du grigri

Voici ci-dessous une photo du grigri modifié afin de pouvoir faire du solo-autoassuré en tête. Attention cette modofication supprime toute garantie de la part du constructeur.

Les descendeurs

Le but premier de l’escalade est de monter, mais une loi de physique dit « tout ce qui monte doit tôt ou tard redescendre ». Il en va de même pour les grimpeurs aussi a-t-on vu fleurir toute une multitude d’instruments destinés à la descente. Voici les principaux exposés ci-dessous.

Descendeurs non auto-bloquants

L'air trafic batisé ATC-XP est muni de deux gorges rainurées destinées à dissiper la chaleur. Il existe en 3 coloris. Poids 50g Distribué par Black Diamond Modèle classique de tube. Poids 50g Distribué par Camp Largement dimentionné pour une meilleure dissipation de la chaleur. Poids 58g Distribué par DMM
Deux positions possible pour des freinages plus ou moins grands. Poids 60g Distribué par Salewa Freinage à deux vitesses par retournement de l'appareil. Très efficace. Poids 80g Distribué par Simond L'assymétrie des trou permet un meilleur controle quand on utilise des cordes à double. Poids 65g Distribué par Snap
La différence d'épaisseur entre les deux cotés permet de choisir deux freinages différents.Pour un freinage fort le brin de l'assureur doit être du coté le plus épais. Poids 80g Distribué par Wild Country Existe en deux tailles, le grand étant prévu pour des cordes à double. Poids 90g Distribué par Snap Le seul monotrou pour utilisation avec corde à simple. Freinage très efficace et poids réduit sont ses deux atouts. Poids 30g Distribué par Snap

Descendeurs auto-bloquants

Autobloquant très sur. Une fois l'outil apprivoisé il est assez facile de donner du mou. Pas facile à débloquer après une grosse chute. Descente en moulinette peu aisée.Pas de possibilité de descente en rappel. Poids 108g Distribué par Camp Utilisation similaire à celle du huit en position rapide. Autobloquant sur. Il est facile de donner du mou. Attention aux descente en moulinette. ne pas oublier de ramener la main vers le bas en cas de problème. Poids 120g Distribué par Cassin Son principal atout est sa capacité autobloquante avec une corde à double. Il n'est pas très facile de donner du mou. Poids 170g Distribué par Cassin
Autobloquant par exellence. Très polyvalent. Permet une descente en rappel sur un seul brin. Plus lourd et plus cher que ses concurents. Un must dans tous les sacs. Poids 225g Distribué par Petzl Très bonne alternative au grigri. Utilisable avec des cordes à double. Outil très sur. Poids 150g Distribué par Edelrid Livré avec un mousqueton DMM Belay master. Bon autobloquant même si un peu de mou peut glisser sous tension. Plus facile à utiliser que le Yoyo pour la descente en moulinette. Le mou est plus difficile à donner qu'avec le Yoyo Poids 187g Distribué par Wild Country
A la fois tube et plaquette, il peut tout faire. Simple à utiliser. Une bonne alternative à la plaquette New Alp. Pas de défaut notable. Poids 74g Distribué par Cassin Plaquette qui se veut très polyvalente. Conception etonnante en deux pièces metalliques vissées. Apparemment il est possible de changer une pièce seule quand elle est usée. Poids 101g Distribué par Lucky Remplit les fonctions de plaquette et de huit. Fonctionne sur corde à simple ou à double. Seul inconvénient, le mousqueton HMS a tendance à sortir de son logement et à le faire travailler en position asymétrique. Poids 96g Distribué par Salewa
Une grande classique. Donner du mou avec la corde sous tension n'est pas très facile mais possible. Peu conseilleée pour assurer en tête. Descente en rappel possible Poids 68g Distribué par Kong Appareil qui se veut universel. En fait il peut tout faire. Il faut tout de même bien s'habituer aux diverses positions d'utilisation. Poids 81g Distribué par Petzl

La plus classique des plaquettes. Il est peu facile de donner du mou avec une corde sous tension. Son simple basculement permet de la rendre autobloquante (ceci sur corde à simple uniquement). Poids 45g Distribué par New Alp

 

Le reverso

Le reverso 1

C’est un appareil d’assurage combinant les possibilités d’une plaquette classique pour assurer un leader ou descendre en rappel et d’une plaquette autobloquante pour assurer un ou deux seconds. Il est utilisable avec des cordes d’un diamètre de 8 à 11 mm, à double ou à simple. Attention : Il ne convient pas pour assurer deux seconds avec des cordes mouillées. Dans ce cas il ne remplit pas correctement sa fonction d’autobloquant.

Comparé aux plaquettes type tube, il y a beaucoup d’avantages. Par exemple, les plaquettes ont le désavantage d’avoir un câble facilement détériorable tandis que le reverso n’en a pas. De plus, les inconvénients à l’assurage en tête de la gigi et de la Logic ont étés enlevés. C’est un système très polyvalent qui demande peu de vérification sur les points d’usures. Suite à un usage intensif on peut avoir une usure du bord supérieur qui devient coupant. Ce point est a surveiller.

Le reverso 2

Le nouveau reverso, ici àdroite, présente des crans supposés augmenter le freinage

Le reverso 3

Ce reverso ne ressemble à ses prédécesseurs que par le nom. Il est beaucoup plus proche de l’ATC Guide que du reverso 2. Il s’en différencie par ses deux trous horizontaux au lieu de verticaux chez l’ATC. Assureur descendeur polyvalent ultra-léger, avec freinage adapté aux différents diamètres et souplesses de cordes. Cet assureur descendeur multi-usage est ultra-léger et requiert une utilisation intuitive. Les gorges de freinage en V dotées de cannelures latérales asymétriques permettent de moduler le contrôle du freinage sur la corde selon son diamètre et son état. Aluminium forgé à chaud. Un seul appareil pour tous les usages de corde. Freinage efficace sur cordes doubles et jumelées > 7,5 mm. Freinage efficace sur cordes simples > 8,9 mm. Assurage du premier de cordée, d’un ou deux seconds et descente en rappel. Assurage indépendant et simultané de deux seconds en mode Reverso. Pour l’escalade en réversible (cordée de 2), passage rapide du mode Reverso à l’assurage du premier. Poids 72g.

Le reversino

C’est la copie conforme du reverso 1 mais avec une taille réduite pour s’accommoder des cordes de faibles diamètres (cordes à double par exemple).

 

Les baudriers

Il existe de nombreux fabricants de baudriers présentant de nombreux modèles. On n’a que l’embarras du choix. Pour essayer de clarifier tout cela nous allons en distinguer 4 types dont 2 surtout sont utilisés en escalade sportive. Le harnais intégral est à déconseiller pour l’escalade. Il est réservé aux professionnels des travaux acrobatique ou aux tout jeunes bambins Les trois autres types sont présentés ci-dessous. On distinguera :

Baudrier léger de montagne

Baudriers polyvalents

Baudriers d'escalade

Ils sont destinés à des courses faciles, au ski de randonnée et à la randonnée glaciaire. Il existe peu de modèles, tous légers et plutôt basiques. Ils sont généralement peu confortables et peu recommandés pour l'escalade

Ce sont des baudriers réglables qui permettent une utilisation en toute saison donc avec tout type de vêtements. Ils sont un peu plus lourds du au plus grand nombre de boucles de réglage. C'est un bon choix pour ceux qui ne peuvent se permettre de s'offrir deux baudriers

Ils sont non réglables et doivent par conséquent être choisis avec discernement à la bonne taille. Un essais en suspension est indispensable pour juger de son confort

Un baudrier coûte de 30 à 100 € avec une moyenne de prix autour de 70 €

Bien choisir son baudrier :

Le baudrier est une pièce essentielle de l’équipement du grimpeur. C’est le lien vital entre votre corps, la corde, les dégaines et finalement le rocher. Au relais vous allez passer pas mal de temps suspendu par son intermédiaire, autant dire que le confort est primordial. Il est essentiel de bien le choisir

Le confort :

C’est le premier critère à prendre en compte. Juger du confort d’un baudrier sans l’essayer est impossible. Aussi lors de l’achat demandez à faire un essai en suspension, car lorsque vous êtes bien plantés sur vos pieds peu importe le confort du baudrier, mais pendu dans un relais en pleine paroi avec un second qui n’avance pas, c’est là que vous vous maudirez si vous vous trouvez dans un baudrier peu confortable. Le temps vous paraîtra très long et votre second devra supporter votre soudaine mauvaise humeur.. Lors de l’essai en suspension estimez au mieux les points de compression, surtout au niveau de la taille. Profitez en pour vérifier la bonne disposition des porte matériel, notez l’épaisseur et la densité du rembourrage ainsi que la largeur de la sangle au niveau du dos. Tous ces points sont importants.

La taille :

Nous allons distinguer deux cas : Baudrier non réglable et baudrier ajustable.

Baudrier non réglable :

Ne prenez pas un baudrier trop serré, qui pourrait comprimer une partie de votre magnifique corps d’athlète. Encore une fois ce n’est qu’en essayant que vous trouverez un modèle correspondant à votre morphologie. Certaines marques proposent des tailles différentes en ceinture et en cuisses.

Baudrier ajustable :

Si vous optez pour ce type de matériel c’est que vous avez l’intention d’en faire un usage mixte, par exemple escalade en falaise l’été et cascade de glace ou alpinisme hivernal. Pensez alors à le prendre suffisamment grand pour accommoder des vêtements d’hiver du style combinaison de ski et grosse doudoune.

Le poids :

Il peut varier de 300 g pour les modèles les plus basiques jusqu’à 700 g pour les plus lourds. Le poids dépend essentiellement de la largeur de la sangle, de l’épaisseur du rembourrage et des accessoires. Les baudriers ajustables sont généralement plus lourds que les non réglables. Favorisez le confort avant le poids.

La fonctionnalité :

De nombreux petits détails feront que votre baudrier sera plus ou moins agréable. Le nombre de porte matériel : Si vous ne faites que des couennes ou du mur, deux seront largement suffisant. Si vous faites des grandes voies où l’on a besoin de beaucoup plus de matériel (et je ne parle pas de l’artif…) 4 ne seront pas de trop pour transporter une douzaine de dégaines, des mousquetons, quelques coinceurs, un descendeur, un ou deux friends, deux cordelettes ….. et un raton laveur. Le système de fermeture sera à boucle classique qu’il faut surveiller de près pour s’assurer qu’elle est correctement attachée ou à boucle automatique recommandée pour les enfants ou les débutants. La possibilité de libérer les cuisses sans défaire la ceinture, bien utile pour aller satisfaire à certains besoins naturels que même le grimpeur le meilleur au monde ne peut éviter. Certains constructeurs proposent des ceintures ajourées pour faciliter l’évacuation de la transpiration.

 

Les dégaines

 

Élément essentiel de la grimpe en tête une dégaine est constituée de deux mousquetons simples reliés par une sangle cousue. Les deux mousquetons sont différents, le premier avec le doigt rectiligne est destiné à être relié au point d’ancrage, le deuxième présente un doigt courbé pour faciliter le passage de la corde.

On a vu apparaître ces derniers temps des dégaines avec des doigts en fil métallique pour en diminuer le poids.

Certaines dégaines présentent une modification de la base des mousquetons pour éviter à ceux ci de tourner sur la sangle et leur permettre de toujours travailler dans leur axe, assurant ainsi un maximum de fiabilité elles sont dites dégaines à sangle captive (Mousquetons de type D).

Sur les dégaines à sangle libre on peut ajouter un petit morceau de caoutchouc appelé string (photo de gauche) pour maintenir le mousqueton dans la bonne position. On ne le place que sur le mousqueton du bas uniquement, celui allant sur l’ancrage doit être libre. N’essayez pas avec le string de votre copine, ça ne marche pas …..

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Quelques conseils simples permettent de garantir la sécurité du grimpeur.

Comment positionner les dégaines sur les points d’ancrage ? Le mousqueton de la dégaine où passe la corde a toujours un doigt coudé. Le doigt droit est toujours positionné sur les spits ou les broches scellées de la voie. Pourquoi ? Une dégaine étant constituée de deux mousquetons reliés par une sangle, le mousqueton coudé est usiné avec des arêtes plus douces, de manière à ne pas blesser la corde. de même le mousqueton à doigt rectiligne placé dans les plaquettes peut présenter àla longue des blessures risquant d’abîmer la corde.  De plus ce doigt coudé permet un mousquetonnage plus aisé.

Comment mettre en place la corde dans le mousqueton d’une dégaine ? Ce geste qui n’est pas intuitif, peut s’effectuer de deux manières.

  • La première consiste à maintenir le mousqueton avec le pouce et de passer la corde avec le majeur et l’index.
  • La seconde consistant à maintenir le mousqueton avec le majeur et de passer la corde avec le pouce et l’index.

Le mousquetonnage est une affaire d’habitude.

  • Savoir mousquetonner au bon moment s’acquièr à force de pratique. Généralement les points d’ancrage sont placés à proximité de prises correctes. Mais pas toujours.
  • Savoir mousquetonner rapidement viendra avec le temps et l’expérience..

Comment doit passer la corde dans le mousqueton d’une dégaine ?

Le positionnement de la corde dans la dégaine est primordial si l’on veut éviter le phénomène d’auto-décrochage qui pourrait se produire en cas de chute. Il faut toujours placer la corde du dessous vers le dessus (voir le schéma ci contre). Ou si vous préférez, il faut que la corde sorte de la dégaine devant vous. Dans le cas inverse, il y a risque de décrochage de la corde en cas de chute par vrillage de la dégaine.

Le phénomène d’auto-décrochage En cas de grosse chute la corde effectue un mouvement très rapide en « coup de fouet » qui peut provoquer son décrochage. C’est pourquoi, il est obligatoire de bien mettre en place les dégaines en fonction du sens de cheminement de la voie et surtout de placer la corde dans le bon sens.

Comment positionner les dégaines en fonction du cheminement de la voie ? Si la voie est verticale, peu importe. Par contre, si le cheminement part en diagonale ou en traversée, il convient de placer le mousqueton de la dégaine où passe la corde dans la direction opposée à la progression du grimpeur. Si ce n’était pas le cas, il y aurait risque d’ouverture en cas de chute par un phénomène d’auto-décrochage.

Comment choisir ses dégaines ? Le critére primordial est la résistance des mousquetons. Les normes actuelles donnent des valeurs de résistance suivantes :

  • 2000 kg sur le grand axe doigt fermé.
  • 700 kg sur le grand axe doigt ouvert.
  • 700 kg sur le petit axe transversal.

La valeur la plus importante à prendre en compte est la valeur de la résistance du mousqueton doigt ouvert. Privilégiez les valeurs supérieures à 700 kg.

L’angle d’ouverture du doigt du mousqueton : Choisisez des mousquetons avec une ouverture suffisante. En effet, si cette ouverture est insuffisante, le mousquetonnage avec une corde à double peut poser quelques problèmes.

Le poids de la dégaine : – Non négligable pour les grandes voies. Attention néanmoins, l’allégement peut induire une baisse de la résistance des mousquetons. Certaines dégaines ont des doigts type « fil », plus légères.

Quelques conseils

  • Il est indispensable lors de la mise en place d’une dégaine que les mousquetons ne rencontrent aucune résistance avec le rocher. Les contraintes mécaniques engendrées par une mauvaise mise en place peuvent entraîner une ouverture du mousqueton et réduire ainsi sa résistance, qui peut aller dans certains cas jusqu’à la rupture.
  • En moyenne la durée de vie d’une dégaine est de l’ordre de 2 à 3 ans pour la sangle et de 10 ans environ pour les mousquetons, pensez à les remplacer, leur résistance diminue avec le temps.
  • En cas de chute importante il convient de mettre au rebut la dégaine qui a amorti votre « vol ».
  • Vérifiez et pensez à changer les sangles si celles-ci présentent un degré d’usure important.
  • N’utilisez pas une dégaine trouvée, vous n’en connaissez pas son vécu. Toutefois en guise de porte-clef…
  • Prévoyez quelques dégaines avec une sangle longue, elles limiteront le tirage dans les voies tortueuses ou à l’amorce d’un toit.
  • Certaines dégaines ont un système de blocage du mousqueton coudé sur la sangle. Cela évite que le mousqueton ne tourne dans la sangle. Idéal pour le confort d’utilisation et pour la sécurité. Il est toujours très désagréable d’avoir un mousqueton à l’envers, surtout en cas de mousquetonnage délicat. Il existe des petits bouts de coutchouc appelés strings (n’empruntez pas celui de madame, ça ne marche pas …) qui peuvent se placer sur une dégaine normale afin d’éviter que le mousqueton ne tourne.

En cascade de glace ou en terrain d’aventure on utilise également des dégaines Explose dont la sangle ( photo ci-contre) est repliée plusieurs fois sur elle même maintenue en position par des coutures prévues pour céder lors d’un choc violent. L’amortissement obtenu est alors plus important et permet de protéger le grimpeur et surtout le point d’ancrage, broche en cascade de glace ou coinceur en terrain d’aventure.

 

Les cordes

 

Choisir une corde

Élément essentiel de la chaîne d’assurage en escalade la corde est certainement le plus gros investissement à faire. Il est donc essentiel de ne pas se tromper.

Une première chose à savoir est qu’une corde d’escalade n’est pas n’importe quelle corde. Elle est en effet dotée de qualités spécifiques telles que la résistance et surtout l’élasticité. Une corde selon le type est utilisée à simple ou à double.

La longueur : C’est le premier élément à prendre en compte. Une longueur de 60 mètres permet de passer à peu près partout dans les falaises dites sportives. Des cordes plus courtes 30 ou 40 m doivent être réservées aux falaises ne comportant des voies que d’une seule longueur. Pour les grandes voies de montagne on préférera des cordes à doubles de 100 m ou deux cordes de 50 m de diamètre 8 mm. Ces deux cordes sont alors utilisées comme rappel.

Le diamètre : C’est lui qui détermine pour une bonne part la résistance de la corde. Il faut tout de même savoir que tout le matériel d’escalade est prévu pour résister à une force de 2000 kg. Les diamètres courants vont de 8 à 11 mm. Pour une corde à simple, 10 à 12 mm sont indispensables bien que la tendance actuelle soit à la diminution du diamètre tout en conservant sa robustesse; ceci pour en diminuer le poids (9,4 mm pour une Béal Stinger – corde que j’utilise régulièrement). Une corde à double est en général de diamètre 8 à 8,5 mm.

Simple ou double : Les cordes à simples sont des cordes de 10 à 12 mm de diamètre destinées à l’escalade sportive en salle ou en falaise bien équipée. Lorsque l’on passe au terrain d’aventure ou dans des grandes voies de plusieurs longueurs plus ou moins bien équipées il est recommandé d’utiliser des cordes à double. Comme leur nom l’indique on utilise en fait deux cordes de diamètre 8 mm en même temps. Cela donne une sécurité supplémentaire. Supposons qu’une pierre tombe et vienne abîmer un des brins il en reste toujours un en bon état. De plus on mousquetonne généralement les dégaines alternativement avec un seul brin pour augmenter le facteur d’amortissement de la corde (afin de protèger les ancrages. Ceci est vital en cascade de glace par exemple) et pour diminuer le tirage qui peut être important dans des voies sinueuses. Autre avantage des cordes à double : elles sont généralement bicolores ce qui permet de localiser le milieu de la corde pour installer un rappel et aussi de repérer plus facilement le brin à tirer.

D’autres caractéristiques sont également à prendre en compte comme le nombre de chutes absorbables par une corde, un traitement dit Dry pour les cordes utilisées en cascade de glace ou en course de neige.

Entretien des cordes : Une corde s’use même si l’on ne s’en sert pas. Elle doit être inspectée après chaque usage pour voir si elle n’est pas abîmée. Lorsqu’elle est sale elle doit être lavée à l’eau froide et séchée naturellement (pas au soleil). Elle doit être protégée des agents chimiques, des rayons UV (soleil) et des températures élevées. On doit éviter les frottements sur des angles vifs (descente sur une moulinette mal installée). Elle doit être réformée si elle a plus de 5 ans, si elle a subi un choc important, si la gaine est fortement endommagée ou si elle a durci.

Un bon choix pour la protéger est d’investir dans un sac à corde qui permet de ne pas avoir à la lover entre deux utilisation, de la garder à l’abri du soleil et d’éviter qu’elle traîne au sol.

Aspects techniques des cordes dynamiques.

Les cordes à simple :

Ce sont des cordes plutôt réservées à des voies courtes, leur diamètre varient entre 9,4 mm et 11 mm. Sachant que les plus fines sont réservées à des personnes expérimentées connaissant parfaitement les limites de ce type de matériel. Cette corde est utilisée à simple, c’est à dire qu’une seule corde est passée dans la dégaine lorsque l’on grimpe en tête. On l’utilise beaucoup en moulinette. De nos jours, certains fabricants déclinent plusieurs option comme le marquage ou le changement de couleur au milieu de la corde, un traitement dry qui évite l’eau de rentrer dans la corde et enfin dernièrement un tressage différent sur la longueur de la corde (program system de Béal). Chaque corde dynamique doit avoir lorsqu’elle a été pré-découpéeà l’usine un marquage à chacun de ses bouts qui indique le type de corde, sa longueur et enfin le marquage de conformité aux normes européennes.

Les cordes à double

Les cordes à double sont recommandées pour la montagne ou dans les grandes voies d’escalade lorsqu’une descente en rappel est nécessaire. Elle est également préférable chaque fois que les points d’assurage sont aléatoires, notamment dans les terrains d’aventure. Pour les cordes à double on peut mousquetonner les cordes séparément ou ensemble. Elles sont souvent bicolores, mais il y a possibilité d’acheter deux brins de couleur différente que l’on raboute ensuite bout à bout. Elles se déclinent aussi avec un traitement dry. Leur diamètre varie de 8,1 mm à 9 mm.

Les cordes jumelées.

Ce sont des cordes qui ont un diamètre inférieur à celui des cordes à double. On doit les mousquetonner obligatoirement à deux dans les dégaines. De nos jours, elles tendent à disparaître du fait que souvent elles réussissent à passer les tests des cordes à double.

Pour ce qui est des cordes statiques ou dynamiques voici les codes de couleur. Une corde ayant un fil rouge aura été fabriquée en 1992, 2002 ou 2012 , etc….. La couleur indique le dernier chiffre de l’année de fabrication

Diamètre Force de choc Nombre de chute de facteur 2 Allongement sous 80kg Glissement de la gaine Souplesse du noeud
Corde à simple 9,4 à 11 mm < 1200 daN > ou = 5 < ou = 8 % UIAA< ou = 20mm EN < ou = 1,10
Corde à double 8,2 à 9 mm <800 daN > ou = 5 < ou = 10 % UIAA< ou = 20mm EN < ou = 1,10
Corde jumelée 7,9 à 8,2 mm < 1200 daN > ou = 12 avec deux brins < ou = 8 % avec deux brins UIAA< ou = 20mm EN < ou = 1,10

Les normes sur les cordes dynamiques.

Chaque corde dynamique doit subir une batterie de test avant d’être commercialisé et de pouvoir recevoir les marquages C.E. et U.I.A.A. De plus, chaque corde doit avoir un fil de couleur différente suivant l’année de fabrication. Par exemple une corde de 1997 doit avoir un fil violet à l’intérieur de l’âme. Malheureusement il n’est pas possible de voir ce fil à l’extrémité de la corde. Il faut pour celà couper celle-ci sans la bruler.

La force de choc La force de choc représente la force transmise au grimpeur au moment de l’arrêt de sa chute. Lors d’une chute, le grimpeur va prendre de la vitesse et emmagasiner de l’énergie. Une partie de l’énergie est absorbée par la corde par un phénomène d’allongement (énergie mécanique) et par un échauffement de la corde par frottement (énergie calorifique). Le reste de l’énergie est restitué au grimpeur sous forme d’un choc. La force se propage le long de la corde vers les points d’ancrage, les mousquetons et la personne qui assure. Il est intéressant de regarder l’effort au niveau du point d’assurage. La force de choc indiquée sur les cordes, correspond à la force maximale transmise à un grimpeur dans les conditions de test normalisé. La qualité d’une corde dans ce domaine se juge par sa capacité à restituer une force de choc faible et à conserver cette qualité chute après chute.

Les exigences des normes Pour une corde à simple, les normes imposent une valeur maximale de 12 KN lors de la première chute de facteur 2, avec une masse de 80 kg. Pour une corde à double, testée sur un seul brin, la force de choc doit être inférieure à 8 KN lors de la première chute de facteur 2, avec une masse de 55 kg. Il est donc impossible de comparer les propriétés dynamiques des cordes à simple et à double, puisque les tests sont effectués avec des masses différentes. Aussi, comme indiqué ci-dessus, il est important de voir que la valeur indiquée lors de l’achat d’une corde correspond à celle d’une chute normalisée, certes, mais pour la première chute.

Evolution de la force de choc avec le nombre de chute Chute après chute, les capacités dynamiques de la corde diminuent et donc, la force de choc augmente. En effet, les fibres de l’âme vont progressivement perdre leur capacité élastique. Lors d’une chute, ces fibres vont s’allonger et s’échauffer. Après une trentaine de minutes de « repos », elles reviennent dans leur état d’origine. Cette capacité va progressivement diminuer avec le nombre croissant de chutes. Lors des tests en laboratoire, le temps laissé entre deux essais est de 5 mn. La corde est donc sollicitée dans des conditions extrêmes. Une corde avec une force de choc maximale intialement faible conservera donc plus longtemps ses propriétés dynamiques. Si vous chutez régulièrement, la force de choc est alors un critère essentiel à prendre en compte dans l’achat de votre corde.

Un facteur limitant, l’assurage Très rares sont les chutes de facteur 2. Parmi tous ceux qui sont tombés directement sur le relais, quels sont ceux qui sont tombés directement sur l’assureur ? L’assureur a-t-il réellement stoppé net la chute, ou a-t-il laissé échapper du mou ? Comme il est préconisé, les grimpeurs mettent au relais un point de renvoi, qui va permettre de diminuer le facteur de chute. Aussi, l’assureur peut-il jouer un rôle important, voir essentiel dans la violence du choc et la force de choc transmise au grimpeur, notamment par l’assurage dynamique. Ainsi, la force de choc atteinte en condition réelle d’utilisation est rarement égale à celle indiquée sur les fiches techniques des cordes. Heureusement d’ailleurs !

Glissement de la gaine. Une longueur de corde de 2 mètres est tirée 5 fois de suite à travers un appareil qui exerce une pression sur la corde, et on mesure la différence de longueur entre la gaine et l’âme. Le résultat peut s’exprimer en millimètre ou en pourcentage en se référent à la longueur initiale de 2 mètres.

Souplesse au noeud. Le diamètre intérieur d’un noeud simple, sous tension de 10 kg, doit être inférieur à 1,1 fois le diamètre de la corde. Généralement les extrémités de la corde sont plus souples que la longueur principale afin de faciliter la construction des noeuds. C’est par exemple le « System Control » de Béal mentionné plus haut.

Allongement sous 80 kg. Il s’agit de laisser la corde sous tension avec un poids de 5 kg pendant une minute et de mettre ensuite un poids de 80 kg et de mesurer la différence. Cet alongement caractérise l’élasticité de la corde. Plus celle ci est grande plus la force de choc est réduite.

 

Les casques


 

Modèle Startech (Camp) Forme ergonomique avec calotte en polycarbonate avec trous de ventilation et plaque pour fixer la frontale. Réglage ultra rapide sur la tête par molette arrière contact tête en "Coolmax" très agréable. Système de sangle à fermeture rapide. 1 taille de 52 à 61 cm Poids : 370 g. Coloris : bleu, blanc ou rouge Modèle The Cap (Grivel) Casque pour l'alpinisme et l'escalade, calotte extérieure en polycarbonate avec plaque ABS sur le sommet pour protéger de la pénétration. Calotte intérieure en polystyrène pour absorber l'impact. Système de réglage précis et rapide "run system". Possibilité d'y adapter des accessoires spécifiques. Taille réglable de 55 à 60 cm. Poids : 335 g. Coloris : carbone Modèle Starlight (Camp) Calotte en polycarbonate intégrée avec à l'intérieur un polystyrène à haute densité à la fois léger et résistant. Grande grille d'aération avec porte lampe. Design ergonomique. Réglage rapide par molette. Fermeture par attache rapide. Réglage de 53 à 61 cm. Poids 298g. Coloris : bleu, blanc, rouge ou argent/noir
Modèle Star Kid (Camp) Spécialement conçu pour la tête des petits grimpeurs anatomique, confortable, léger et bien aéré. Réalisé en ABS. Bonne ventilation, forme ne gênant pas la vue. Mousse interne de confort. Taille unique. Réglage rapide par molette arrière de 52 à 58 cm. Poids : 340 g. Coloris : blanc ou rouge. Modèle Météor (Petzl) Casque pour tous les sports de la "verticalité". Très grand confort. Ajustement de la taille par un système de serrage exclusif sur la calotte. Aération maximum. Ne gêne ni les mouvements, ni la vision. Ce casque est bien sûr certifié CE et UIAA. Coloris : blanc. Existe en 2 tailles : T1 : de 50 à 58 cm. Poids : 240 g T2 : de 55 à 63 cm. Poids : 260 g Modèle Primo (Frendo) Modèle en ABS, Poids: 385 g. Calotte en polyamide, fermeture par attache rapide. Bonne stabilité sur la tête, fixations pour lampe et accessoires. Gouttière arrière pour éviter que l'eau ne coule sur l'arrière. 4 trous d'aération. Entièrement réglable de 51 à 60 cm.
Modèle Hémisphère (Black Diamond Casque au design futuriste fabriqué à partir de polystyrène haute densité et recouvert (calotte et intérieur) de polycarbonate thermoformé. La longévité de ce casque d'alpinisme très ventilé sera sans égale. Jugulaire Nylon avec attache rapide. Attache pour lampe frontale, grande aération arrière. Poids : 350g Coloris : vert ou bleu 2 tailles : T1 de 48 à 58 cm. T2 : de 55 à 62 cm Modèle Magic (Kong) Casque montagne, escalade, robuste. Calotte avec nombreuses aérations. Elastique de fixation de lampe. Coiffe entièrement réglable. Protection moussée contact confort. Jugulaire polyamide, attache rapide. Réglage de 54 à 62 cm. Poids 420 g.Coloris rouge. Modèle Ecrins Roc (Petzl) Réglage toutes tailles de 53 à 63 cm, directement sur la tête, grâce à des molettes placées sur les côtés intérieurs de la calotte, il s'ajuste au tour de tête et à la nuque. Très bonne aération, calotte très robuste en Polycarbonate. Poids : 440g. Coloris rouge ou blanc.
Modèle Hélium (Salewa) Casque très léger, calotte en polycarbonate intégrée au polystyrène haute densité de l'intérieur. Excellente ventilation (10 aérations), pattes de blocage pour frontale. Réglage rapide du tour de tête par clip/crémaillère. Fermeture par attache rapide. Réglage de 53 à 61 cm Poids : 300 g Coloris : bleu, blanc ou orange Modèle Bumper (Simond) Casque construction bi-matière, coque extérieure en polycarbonate. Plaque et tour de tête anti-transpirants. Réglage du tour de tête par système rotatif "Disk-Fit". Tuyère d'aération, fixation pour lampe, visière en option. Réglable de 53 à 60 cm. Poids 350 g. Coloris bleu. Modèle Half Dome (Black Diamond) Casque de fabrication traditionnelle, mais d'un look très moderne. Calotte polyéthylène haute densité, intérieur en polystyrène compressé, coiffe moussée très confortable, réglage facile. Jugulaire Nylon attache rapide. Bonne ventilation 4 pattes de fixation pour lampe frontale Coloris : blanc Poids : 485g 1 taille réglable de 54 à 62 cm
Modèle Elios Class (Petzl) Casque au look sobre et pure, à la fois léger et confortable. Le réglage est rapide et précis par système de molette arrière. Calotte en ABS thermoformé, intérieur en polyester haute densité. Jugulaire avec attache rapide. 4 crochets de fixation de lampe frontale. Trous pour ventilation. Coloris : blanc. 2 tailles : T1 de 48 à 56 cm. Poids : 300 g. T2 de 53 à 61 cm. Poids : 330 g Modèle Rock Star (Camp) Calotte Polyéthylène haute densité, 4 trous d'aération. Bonne tenue sur la tête, coiffe et jugulaire réglables en Nylon avec fermeture attache rapide. Réglable toutes tailles de : 54 à 62 cm. Très bon rapport qualité/prix. Coloris : blanc. Poids : 410 g. Modèle Astral (Cassin) Calotte externe en polycarbonate, calotte interne polyester haute densité. Nombreuses aérations latérales avec grilles filet. Porte-lampe avant/arrière. Mousse de confort. Réglage rapide par molette. Jugulaire en sangle avec fermeture rapide. Réglage tour de tête de 53 à 62 cm. Poids 360 g. Coloris : bleu, gris ou orange.

 

 

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